Claude Meisch participe à la « Digital Learning Week » organisé par l’UNESCO

Lors de la table ronde ministérielle, le ministre a présenté les grands axes de la stratégie luxembourgeoise. Elle vise à faire de l’IA un outil au service de l’humain et de la créativité, en plaçant élèves et enseignants au centre.  La recherche du juste équilibre entre innovation, autonomie numérique et cadre éducatif réfléchi est en cours. L’objectif est de renforcer la pensée critique et l’imagination, avant même d’utiliser l’IA comme appui.

Les ministres de l’Éducation ont pris un engagement commun : l’IA doit être au service de l’éducation, non l’inverse. Les leviers essentiels sont clairs :

• Mettre la pédagogie au centre : l’innovation technologique doit s’adapter aux besoins éducatifs ;
• Garantir la sécurité des élèves, notamment face aux biais algorithmiques et aux risques de dépendance ;
• Assumer la responsabilité dans l’usage de l’IA, avec des cadres clairs et éthiques ;
• Accompagner et outiller les enseignants pour qu’ils restent au cœur de l’apprentissage ;
• Promouvoir l’équité et l’accès pour tous ;
• Concevoir une IA centrée sur l’humain, qui renforce compétences, créativité et responsabilité plutôt que de les remplacer.

Au-delà des échanges entre ministres et experts nationaux, des représentants du monde scientifique et des entreprises ont également enrichi le débat, apportant des perspectives complémentaires et indispensables.

L’UNESCO en tant qu’organisateur de cet événement, a créé cet espace de dialogue précieux entre pays afin de préparer l’éducation aux défis d’aujourd’hui et de demain. Dans le cadre de la candidature luxembourgeoise pour un siège au Conseil exécutif pour la période 2025-2029, le Luxembourg s’engage à suivre de près le dossier de l‘IA dans l’éducation.